Bonjour mon amour!

C'était à l'hiver 1983. Janvier. Réunis entre amis à la cafétéria de la polyvalente, j'entrevois de l'autre côté de la salle une magnifique jeune fille. C'est la plus belle que je n'aurai jamais la chance de rencontrer au cours de ma vie. Je suis au 5e secondaire. Tu en es à ta 3e année. Sans le savoir, tu allais devenir le plus grand amour de ma vie. L'amour qui allait se perpétuer, mais qui allait aussi se suspendre dans le temps comme un fruit qui ne serait jamais cueilli.
Je raconte ici, sous le couvert de l'anonymat, les péripéties d'un amour qui a traversé le temps. Après 27 ans, notre histoire se poursuit dans la plus grande discrétion. C'est une histoire comme on pourrait en voir au cinéma. Chacun de notre côté, nous avons, malgré nous, préservé la flamme d'un amour qui ne s'est jamais éteinte. Un grand secret que nos parents, nous familles, nos enfants et nos conjoints respectifs ne connaîtront peut-être jamais. Comme la souche d'un volcan qui brûle sous terre pendant que rien ne paraît en surface. Un amour brûlant de vie.

mercredi 4 décembre 2013

Je lance la serviette

Je suis complètement dévasté. C'est bon, je lance la serviette. Il me semble que je mérite mieux que ce qui arrive. Je ne suis plus capable de continuer.
Bon succès à toi. Je ne t'oublierai jamais, malgré tout.

jeudi 24 octobre 2013

Le tsunami s'est retiré

Le 23 octobre 2013 à 17h va demeurer mémorable. Ces 15 minutes sont maintenant inscrite à notre histoire comme la bataille des Plaines d'Abraham à celle du Québec. J'ai eu le coeur qui palpitait pendant plus d'une heure, entre 16h à 17h. Au moment où je t'ai aperçue sur le trottoir, j'ai cru que j'allais m'évanouir. J'entendais chaque battement de mon coeur tellement ils étaient fort. Que d'émotions.
Tu sais quoi? J'avais un malaise. Après, j'ai constaté que j'avais revisité les mêmes émotions qu'au temps de la polyvalente. C'est fou, non? J'avais tellement à dire et si peu de temps à la fois. Tout à coup, en ouvrant la portière de ton auto, j'étais complètement démuni comme le jeune ado, trop constipé par la gène, qui demeure incapable d'aborder les vraies affaires. Je me sentais pas mal "nouille", disons maintenant les vraies affaires.
Qu'importe, je crois que ma maladresse a permis de réserver des mots et un langage que tes oreilles et ton coeur n'étaient pas disposées à décoder. En économisant ma salive, les quelques secondes de silence parsemées ici et là m'ont permis de constater la présence d'un malaise chez toi aussi. Est-ce le résultat d'un effet "miroir" dû à ma fébrilité, un réel embarras, l'effet de surprise ou un trop plein d'émotions? Toi seule pourrait le confirmer.
Le chemin du retour était amer. J'avais le coeur gros, avec le sentiment que mon château s'est effondré au premier coup de vent. C'est vrai, comme tu le disais, "nous avons vécu de très beaux moments". C'est vrai, comme tu le soulignais, qu'il ne se passe pas une seule journée sans que j'aie une pensée pour toi. J'ajoute que le résultat au 23 octobre 2013 me laisse un goût tout aussi amer que l'authenticité des précédentes vérités.
Pendant nos rencontres antérieures, nous avons profité de la vague. Tout une vague, j'en conviens. Du moins en ce qui me concerne, j'en ai largement profité. Je jugeais que la vie m'apportait enfin ce que je n'espérais plus. C'était un cadeau venu directement du ciel. Vraiment! Aujourd'hui, j'ai l'impression de cette vague a tout emporté avec elle. J'ai spontanément quitté une femme et mis un terme à une relation. J'ai préféré ne plus m'investir dans cette relation et la laisser tomber pour me concentrer sur un amour plus intense et qui me semblait tellement plus vrai.
Ensuite, le silence prolongé a fait en sorte que je me suis laissé emporter dans une nouvelle relation. Mais cette fois, l'intensité n'y est pas. Qu'importe, celle-ci n'allait pas durer de toutes façons. C'était temporaire, profitable dans les circonstances et, sans engagement émotionnel, il serait plus facile pour moi d'y mettre fin. Au final, je vais être impliqué dans un tunnel de tempêtes, dans une autre séparation et le bout du tunnel me semble si loin avant d'atteindre enfin un rayon lumière.
Je ne dis pas tout ceci pour te faire des reproches. Au contraire. Je suis le seul à qui je peux les adresser. Ces mentions, je les fais pour les constats, pour démontrer que la vague, je la vois maintenant comme un tsunami. Surfer sur cette vague a été des plus enivrant. Mais à son retrait, c'est la désolation, un dégât inespéré. C'est moche.
J'arriverai bien à accepter le résultat. Pour le moment, c'est tellement difficile. J'ai l'impression de devoir vivre le deuil le plus pénible jamais rencontré. Je trouve ça difficile.
Comme toujours, comme un seul homme devant l'éternité, j'affronte la vie en désespoir de cause. Peu d'espoir dans mon baluchon. Encore, je m'y suis pris le coeur au piège. Pourtant. Il est sacrément temps que tout ça s'arrête. J'en ai mon saoul. Je commence à envier ceux qui se foutent du monde, qui pigent pour leur seul plaisir sans jamais se soucier d'autrui. J'envie Lucifer qui rappelle constamment à Jésus la stupidité et le caractère tellement éphémère de son message.
Je suis révolté. Il est temps que je m'arrête.
Toujours amoureux, mais amer. XXX

mercredi 2 octobre 2013

Bonne fête

Bonne fête, mon amour depuis toujours. XXX

vendredi 20 septembre 2013

Ça nous appartient

J'ai encore rêvé à toi. Il était 4h30 et ça m'a sorti de mon sommeil. En me réveillant, nous étions en train de nous enlacer et on se serrait si fort dans les bras l'un et l'autre. C'était vraiment intense. Je n'ai pas réussi à fermer l'oeil du reste de la nuit. Je me demande pourquoi ça m'arrive comme ça. Pourtant, jamais j'arrive à me rappeler mes rêves. Mais celui-ci m'a complètement sorti de mon sommeil.
Les mots me manquent pour décrire les sentiments qui me traversent et me transpercent. Ils sont très présents et très intenses. Chaque fois, je me dis que c'est pas normal. Que je ne suis pas normal. Mais pourtant, je n'y peux rien. C'est là, présent et je n'y peux rien.
Ce soir je suis seul. Je prends un verre en écoutant quelques notes de musique. Je me sens bien. Je pense à toi, à nous. À ce que nous étions, ce que nous avons fait et ce que nous sommes devenus, et ce que nous deviendrons.
Je dois te dire que tu es la personne qui m'a fait le plus de bien malgré la courte période de temps que nous avons partagé. Je n'ose pas imaginer ce que 20 ans de complicité nous aurait insufflés. L'intensité de nos moments est, elle aussi, très évocatrice. Si les moments de notre adolescence ont été marquants à leur façon, notre relation a pris une nouvelle tangente à partir du moment où tu as pris la décision de me contacter. Un instant que je n'oublierai jamais, comme tous les moments que nous avons passés ensemble. Je ne peux m'empêcher de rêver que la vie ne nous permette pas de vivre d'autres moments semblables. N'empêche, je conçois que tu as fait un choix. En apparence, du moins. Mais, après tout ce temps, si ton choix avait été différent, tu m'aurais fait signe. Je le sais. Les moyens de communiquer sont tellement accessibles; courriel, téléphone, texto, Facebook, ta soeur Michèle. Ton silence parle très fort. Il est évocateur. Tristement évocateur.
Mon coeur demeure ouvert pour toi. Comme il l'a toujours été. Je donnerais tout pour toi. La moindre pensée de toi me comble de bonheur. Parfois, je me sens triste, je dois avouer. La tristesse arrive au moment où je réalise que nous sommes séparés et que nous n'aurons probablement jamais la chance de nous réunir à nouveau. C'est la tristesse qui vient me rappeler que nous n'aurons probablement plus jamais la chance de consommer notre amour.
Je respecte ton choix. Difficilement, j'avoue. Mais je comprends que tu veuilles investir dans ta petite famille. Elle a été solidement affectée par nos ébats. J'ose espérer que vous vous en remettez bien, malgré tout.
Je te souhaite tout le bonheur que tu souhaites. Je t'en souhaite davantage que celui que j'aurais pu t'apporter. Si tu crois que je t'en veux, tu te trompes. Tu étais pardonnée avant même y avoir pensé.
Je t'aimerai toujours, je le sais. Je crois que tu le sais aussi. La prochaine fois que tu t'offriras un verre de vin, porte un toast à notre amour, à la vie qui nous a permis de se rapprocher et de s'aimer pour toujours, indépendamment de épreuves qui se dressent, des blessures que nous subissons. Ça, personne ne peut le comprendre. Personne ne peut le voler. Ça nous appartient. Pour la vie.
Je t'aimerai toujours. XXX

lundi 19 août 2013

J'avoue que ça me plait

Comment vas tu? J'espère que tu te plais dans ton emploi. J'ai remarqué que c'est vraiment près de chez toi. Tellement, que tu peux y aller à la marche.
J'ai encore en main le livre que tu m'avais prêté. Je pourrais te le retourner. Mais chaque fois que je le vois, j'ai une pensée pour toi et j'avoue que ça me plait. Alors, j'y pense encore à savoir si je te le rendrai. ;-)
Je t'aime toujours XXX

lundi 5 août 2013

Ces quelques mots

Avant de partir en vacances, j'ai pris un déjeuner avec Michèle. Les derniers mois ont été intenses et j'ai manqué de temps pour elle et pour plusieurs autres personnes. À l'hiver, lors de notre première rencontre, elle m'avouait qu'elle trouve le temps long, qu'elle se sent seule. Le quotidien lui semble lourd. Je m'étais dit que je pourrais lui rendre visite plus souvent et prendre un déjeuner de temps à autre. Pour moi, ça ne demande pas grand chose. Mais je sens que ça peut faire une différence. Elle semble se sentir tellement seule.
Après, je suis parti en vacances avec les enfants. C'était un tourbillon d'activités. Pas reposant, je dois avouer. Vraiment. Mais les enfants ont aimé. On est allé à Montréal quelques jours : festival Juste pour Rire avec spectacle (Laurent Paquin), visite du Vieux Montréal et du Vieux-Port, visite à la Ronde, visite à Fort Lennox. Nous sommes revenus à Québec une journée et sommes repartis le lendemain pour Old Orchard. Là-bas, nous avons visité Kennebunkport et fais quelques jours de plage. Au retour, nous avons fait une randonnée (18 km) de canot sur la rivière Chaudière entre St-Joseph-de-Beauce et Ste-Marie. On s'est bien amusé.
Ce matin, c'est le retour au boulot. À la vie "normale". Je te laisse ces quelques mots pour te dire que j'ai pensé à toi. Que tu me manques toujours. Les mois de juin et juillet ont été plutôt difficiles. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression de prendre une pente ascendante. Je sens que ça se replace. Le repos m'a fait un grand bien.
Tu me manques toujours XXX

mercredi 10 juillet 2013

Sauras-tu?

Ma belle amour depuis toujours,
J'ai perdu l'amour dans le passé. Elles n'ont probablement jamais su mes vrais sentiments. Après une épreuve plus difficile que les autres, je me suis fait la promesse de dire à chaque jour à quel point la femme de ma vie compte pour moi et éviter les situations où il n'y aurait pas de seconde chance de lui dire ce que je ressens.
Aujourd'hui, la deuxième chance n'y est pas. Si notre histoire ne se sortait pas de ce cul-de-sac, sauras-tu à quel point je tenais à toi? Aurais-tu des doutes sur ce que j'éprouvais pour toi? C'est comme une phobie. XXX

lundi 8 juillet 2013

Je suis seul

Il m'est difficile d'éviter de parle des dernières semaines. Elles ont été plutôt intenses en émotions. Je traverse un période difficile et je me demande si je trouverai la force de passer au travers. Je prends mes distances avec les mots parce qu'à chaque tentative d'écrire quelques lignes, je constate que les mots sont chargés d'une tristesse trop intense pour être affichés au grand jour.
En fin de semaine dernière, j'ai vu une photo que ton amie Mélanie a placée sur ton profile. "Le camping", qu'elle écrivait. Comme tu es belle. Quelle tristesse aussi, la même journée la radio faisait tourner "Here I am" que tu m'as donnée en me disant que tu ne voulais plus jamais me perdre. La mémoire de ces mots lancés à la sauvette me brise le coeur.
À la maison, c'est l'enfer. Depuis 2 ans, je vis avec une femme qui ne mérite pas ce qui lui arrive par ma faute. Depuis les débuts de cette relation, je ne me suis jamais senti engagé et c'est la raison pour laquelle je me suis laissé entrainer. Normalement, j'aurais laissé tomber puisque cette relation ne m'intéressais pas dès le départ. Je ne me sens pas engagé, concerné, amoureux, etc. Au début, ça faisait mon affaire parce que je me disais que ça ne durerait pas longtemps. Je me disais que ça pourrais contribuer à sauver les apparences et aider Michel a prendre la pilule si jamais tu le laissais tomber. Maintenant, ça dure depuis un peu plus de 2 ans. Sauf que je n'arrive pas à mentir. Ça se sent à des kilomètres. L'affaire c'est que ça ne devait pas se passer ainsi. Mais là, c'est un infernal tourbillon de tristesse, de chagrin, de pleurs, etc. J'avoue que j'ai mon saoul de tourments à me rendre malade. Ma capacité de gérer la situation a atteint sa limite. Je me sens au bout de mes capacités.
Tout se bouscule et tout me bouscule alors que je peine à suffire à moi-même. Chaque matin, j'ai hâte au soir que le sommeil me soulage un peu. Avec les années, j'ai vécu des échecs amoureux, des expériences plus difficiles que d'autres, et aujourd'hui je traverse une intense peine d'amour. Une expérience amère que je m'étais pourtant juré de fuir comme la peste. Je m'en veux tellement d'avoir succombé à ton charme. Je m'en veux d'être faible. Au fond, si je n'avais jamais répondu à ton message, je ne serais pas en train de pleurer un autre échec. Je ne serais pas en peine d'amour. Le hic, c'est que je t'aime. Et ce qui fait le plus mal, c'est que je n'y peux rien et ça me révolte. La sérénité de vivre l'impuissance est une vertu que je ne possède pas.
Tu m'as toujours viré le coeur à l'envers depuis les débuts. Sauf exception, un amour qui ne s'est jamais concrétisé. Et toujours, j'ai fait face à l'impossible. Aujourd'hui, le constat d'échec est des plus accablant. Je te vois partout, je te sens partout, je te respire partout mais tu n'es jamais là. J'en peux plus. Je ne sais plus où j'en suis. Encore une fois, et comme toujours, je suis seul.

lundi 10 juin 2013

Difficile!

Je traverse une période difficile. Chaque jour qui passe, je me dis que ça va passer. Ça ne se passe pas comme je le souhaiterais.Tu me manques. XXX

mercredi 29 mai 2013

Mes os sont tremblants

Dehors, dans ma maison et dans mon coeur, ce soir, il pleut. C'est sombre. Chaque goutte qui tombe exprime le souhait de laver ma mémoire des souvenirs les plus tristes. De ceux qui me rendent immensément triste. J'aimerais t'oublier, te détester mais c'est hors de mon contrôle. Hors de moi.
La fatigue me fait sentir comme un vieille chaussette mouillée. Un objet qu'on jette après usage et sans précaution. Je suis sans force, mes os sont tremblants. Depuis quelques jours, chaque nuit, mon lit est baigné de larmes. Mon oeil a vieilli, consumé par le chagrin. J'aime, je rêve et j'espère sans jamais voir le bout des mes rêves. Un cauchemar.
Je lance un cri du coeur et t'invite à tendre ta main, à tendre ton coeur. Laisse-les danser sous la mélodie de nos rencontres, de notre tendresse et de notre amour. Ce soir, je me sens au bout de mes forces. À bout de tout et de rien. Désespéré. Tellement! Pourquoi dois-je faire face à l'impossible? Pourquoi moi? Encore? Je suis dans un creux. Et je pense encore à toi. Comme toujours, peu importe la joie ou la peine.
Je m'étais donné l'objectif de rester muet pour un moment. Me donner la chance de prendre une distance. Et voilà, je n'arrive pas à t'oublier, à te détester. Je n'arrive pas à oublier. C'est plus fort que moi. Plus grand que tout, à l'infini. Je n'en peux plus.
Tu m'as fait sentir l'amour. Tu m'as fait l'amour. Intense. Profond. Encore une fois, il me glisse entre les doigts. Mon coeur baigne dans un cocktail de chagrin, de tristesse et de peine et ce soir est pour moi le moment le plus sombre de notre histoire. Un état d'esprit intensément triste au point de comprendre ceux et celles qui recherchent de façon continue un refuge, nul part et partout à la fois.
J'entends le tonnerre et j'ai l'impression qu'il me gronde. Après avoir traversé une tempête noire qui a presque eu raison de moi, je m'étais pourtant juré de ne plus jamais porter flan. Je m'étais juré de me protéger et de ne plus me laisser bercer par l'amour pour ensuite lui donner l'occasion de m'écorcher. Cet amour qui m'enivre un soir et me donne le mal de vivre le lendemain. Je m'étais juré de garder le focus, les yeux ouverts et me refermer sur tous sentiments ayant la moindre intensité. Encore une fois, je me suis laisser embarquer par l'amour, ses hauts et maintenant ses bas incontournables. Me voilà encore une fois captif de cette tempête maudite. Je suis découragé. À bout de souffle.
J'aurais tant à dire à celui qui a inventé l'amour. Celui qui donne des ailes pour le plaisir de les couper une fois envolé. Je demeure convaincu que celui qui a inventé l'amour t'a créée de toutes pièces. Séduisante mais fondée sur le désir durable de consommer ce qui ne serait jamais durable. Et de laisser l'autre consumer sans souci dans un désert d'amertume.
Comment fais-tu? Comment y arrives-tu? Comment peux-tu? Aimes-tu?

mercredi 8 mai 2013

Quels souvenirs!!!

Cet après-midi, je suis passé devant mon petit appartement où nous avions l'habitude de nous rencontrer. Quels souvenirs et quel bonheur!!! Sans hésitation, je recommencerais à l'instant. Je revois nos soirées passées ensemble à se blottir l'un contre l'autre. Je revois tes cheveux frisés par nos ébats et nos étreintes chargés d'émotions. Je revois ton regard perçant le soir de la St-Valentin, et ton corps de déesse à la merci de mon désir. J'arrive à sentir ton parfum, à te goûter tellement ces souvenirs sont intenses.
Reviens-moi. Tu me manques. XXX

Tout ce qui importe

En relisant mon dernier texte, je réalise qu'il pourrait être perçu sur un fond de méchanceté, ce qui n'est pas le cas. Au contraire, je souhaite seulement dire que tu es une femme magnifique et que je crois que tu mériterais mieux. Sans plus. Évidemment, ma perception est biaisée. Il y a trop d'émotion en jeu pour que mon jugement soit irréprochable. Aussi, je ne suis pas en mesure de constater à quel point ta vie rencontre tes attentes et tes besoins. Si tu es heureuse, c'est tout ce qui importe. Pour le reste, je finirai bien par m'y faire. XXX

mardi 7 mai 2013

Le bonheur que tu mérites

Je te fais un peu la morale aujourd'hui. Je viens d'atteindre mon 47e anniversaire. Chaque jour qui passe sans nouvelles de toi est un fardeau. À la fin de chaque journée, je souhaite que se soit la dernière avant de te retrouver. Je me demande toujours combien il en reste.
Il est possible pour un couple de jeter les bases d'une relation forte - la connexion, la proximité, la compassion et l'affection - et d'anticiper une relation beaucoup trop satisfaisante pour risquer au jeu de l'aventure. Mais lorsque tu as cédé à la tricherie, ton choix a laissé des traces que Michel devra accepter malgré lui, et avec lequel il devra apprendre à composer pour la vie. À partir de cet instant, la relation entre Michel et toi a pris un tournant irréversible. La tromperie laisse une marque indélébile que même le temps n'arrive à diluer. Pour Michel, le résultat de la perte de la maitrise de sa vie amoureuse, compensée par la négation et l'entêtement, le mènera tôt ou tard au constat ultime. Un jour ou l'autre, il devra affronter la réalité et cesser de te contraindre à jouer le rôle qui lui convient, pour son bonheur, son seul bonheur.
Jouer à l'autruche lui permet seulement de pelleter en avant ce qu'il refuse d'affronter maintenant. Mais, lorsque près de 20 ans de vie commune mènent à une surveillance maladive, à épier les moindres gestes du quotidien sans éprouver le moindre malaise à brandir la menace, il faut se rendre à l'évidence; on est loin du bonheur. Ces gestes nourrissent une paranoïa malsaine et contrôlante, traduisant une suspicion qui n'a pas sa raison d'être dans une relation amoureuse construite sur l'amour et l'authenticité. Lorsque Michel doit, pour sauvegarder son couple de 20 ans, s'abaisser à ce genre de comportement d'une violence hypocrite, malicieuse et silencieuse, mais encore plus dévastatrice qu'un vulgaire coup de poing, c'est en réalité qu'il récolte ce qu'il a semé pendant des années.
Je pense souvent à la situation et la relation que ton père et toi entretenaient avant son décès. Lui, pour qui la famille représentait une valeur importante et incontournable, n'aurait jamais pu concevoir que son enfant laisse tomber son père pour le financement d'une rétrocaveuse. Avant de quitter, j'ai le sentiment que ton père aurait souhaité de laisser en héritage à sa fille bien aimée qu'elle fasse le ménage dans ses valeurs et dans sa vie.
À moins que tu sois aveuglée par la luxure, je crois sincèrement que tu mérites mieux que ce que tu vis aujourd'hui. Loin de moi l'idée que je sois le seul qui puisse t'apporter le bonheur que tu mérites. Mais je ferais n'importe quoi pour que tu sois heureuse. Y compris, te foutre la paix.
Je pense toujours à toi XXX

vendredi 26 avril 2013

Bon voyage

Ces quelques mots pour te rappeler que je pense à toi. Ces temps-ci, c'est difficile pour moi. Je me dirige encore dans un cul de sac. Il ne reste plus tellement de temps avant de me retrouver disponible. Nous retrouverons-nous un jour? Tu me manques.
Et j'en profite aussi pour te souhaiter un bon voyage. XXX

jeudi 4 avril 2013

Comment pourrais-je?

Ma belle amour,
Ces jours-ci, je suis dans un intense tourbillon. Malgré tout, je pense tout le temps à toi. J'aimerais tant que tu sois là. J'aimerais trouver une façon de te dire que je ne t'oublie pas. Comment pourrais-je? Tu es  la femme que j'ai aimée et que j'ai souhaitée depuis toujours, celle pour qui j'éprouve un amour inconditionnel sans égard aux embûches et aux circonstances, la femme de ma vie.
Tu me manques. XXX

dimanche 31 mars 2013

Joyeuses Pâques

Si tu savais comme je pense à toi. Tu me manques tellement.
Joyeuses Pâques. Je t'aime toujours.

vendredi 8 mars 2013

J'ai le coeur gros

Ma belle amour,
Le 22 mars dernier, je suis passé chez toi. Je suis aussi passé à ton resto habituel et au Couche-Tard. Je se savais pas encore que Kia est dans le décor. Se sera peut-être pour une prochaine fois.
Ce matin, j'ai pris le déjeuner avec ta soeur. Il y a au moins 15 ans qu'on ne s'était pas vus. Elle a l'air bien. Je pense qu'elle trouve parfois le temps long parce que j'ai senti qu'elle s'ennuie.
Ce qui m'a le plus ému après cette rencontre, soit elle ne sait rien, soit elle a reçu l'ordre de ne rien dire au sujet de notre relation.
J'ai le coeur gros. XXX

mardi 12 février 2013

Mais il y en a qui ne changent pas

Ma belle amour depuis toujours,
J'espère que tu vas bien. Moi, ça va. J'aimerais tellement me retrouver dans tes bras. Et toi dans les miens. En cette période de l'année, ce sentiment est assez intense.
Je sais que tu parles régulièrement avec ta soeur. Elle t'a certainement confirmé que je n'habite plus seul. Évidemment, l'attente me rongeait et depuis, j'ai fait une rencontre. J'espère que tu t'en doutais. Je l'avais mentionné sur le courriel que nous avions l'habitude de partager. Mon message est demeuré sans réponse. Bref, j'en aurais tellement à te raconter. Si tu savais...
Il y a des choses qui changent. Mais il y en a qui ne changent pas. Mes sentiments pour toi et la volonté de partager le quotidien font partie de celles qui ne changent pas. Chaque jour, je me demande si je ne recevrai pas la grande nouvelle. Évidemment, ça causerait tout un émoi et ça bousculerait des choses. Mais ça fait partie du contexte auquel je m'attends.
Je pense à toi XXX

lundi 11 février 2013

Joyeuse St-Valentin

Mon amour depuis toujours,
Nous sommes impliqués dans un autre tourbillon de la St-Valentin. Chaque fois que je pense à cette fête, je revois ton regard flottant dans notre jeu de séduction qui durait des heures. Ton regard me transperçais littéralement. Je revois aussi cette nuit à conjuguer mutuellement l'amour dans la perfection, torride, empreinte de sensibilité et de sensualité. Cette nuit est inoubliable. Tout ça, c'est comme si c'était hier. Les gémissements, les caresses, les baisers, les odeurs reviennent me hanter de plaisir. Je les sens encore à fleur de peau, comme si tu étais toujours à mes côtés.
Je reprendrais mon rôle d'amant au moindre signe. Mais encore, je serais celui qui te construira un avenir meilleur. Tu me manques terriblement. Mon amour, je te souhaite une heureuse St-Valentin. Je pense à toi très fort. XXX

mardi 29 janvier 2013

Je suis passé

À 11h30, je suis passé chez toi. Comme tu n'y étais pas, j'ai filé à ton resto habituel. Ensuite, je suis passé au dépanneur, il était midi.
Quelle fébrilité. Je ne saurais pas la décrire. Au final, c'est une déception de n'avoir pas été en mesure de te voir.
Je me reprendrai à un autrement.
Je pense à toi. XXX

lundi 28 janvier 2013

Petit délai

Ma belle amour,
Les représentations ont été plus longues que prévues. Je dois passer une nuit de plus à Ottawa. Par conséquent, mon passage dans ton coin se fera demain, quelque part vers la fin de l'avant-midi.
Je te tiens au courant.
Je t'aime toujours XXX

dimanche 27 janvier 2013

Tellement près

Ma belle amour,
Je suis passé tellement près de chez toi aujourd'hui. J'étais en déplacement vers Ottawa où je dois témoigner dans une affaire de justice. Bref, il s'en est fallu de peu que je frappe à ta porte pour avoir de tes nouvelles. ;-) Sérieusement, je ne ferais pas une chose pareille.
Demain, je prendrai le chemin du retour. Par contre, je ne connais pas encore l'heure de mon départ d'Ottawa. À mon avis, je passerais sur l'heure du souper ou tout juste après. Je te fais signe demain pour te faire connaitre l'heure de mon passage.
J'aimerais tant te voir.
En passant, j'ai cru remarquer que tu avais un iPhone, non?
Je pense à toi. XXX

mercredi 16 janvier 2013

Est-ce vraiment ça?

Sans pouvoir me l'expliquer, mon coeur ne lâche pas. J'éprouve toujours des sentiments pour toi. Je n'y comprends rien. Se serait tellement plus simple si je pouvais passer à autre chose en un claquement de doigts. On dirait qu'il faut que se soit plus compliqué, n'est-ce pas? Pourquoi?

Parfois, je me questionne profondément. Est-ce vraiment de l'amour ou de l'obsession? J'ai l'impression de vivre une folie incommensurable, de marcher sur la rive d'un profond gouffre au fond duquel j'entends une voix qui m'invite à sauter. C'est par la raison que j'arrive à m'agripper à la réalité, aussi triste soit-elle. Est-ce vraiment ça, l'amour, le bonheur, et toutes ces histoires qu'on raconte dans les romans? Tu pourrais m'appeler pour m'envoyer promener. J'ai l'impression que ça m'aiderait à passer à autre chose. Comme le silence est lourd.

Qu'en penses-tu? J'aimerais tellement que tu puisses m'aider. Je n'ai personne à qui parler. C'est difficile par moments et j'ai l'impression de ne plus savoir où j'en suis.

jeudi 3 janvier 2013

Pour résolution 2013, je te fais cette promesse

Je te souhaite une Bonne et Heureuse Année 2013. Qu'elle soit pleine à craquer de santé, de bonheur et d'amour.

Je te fais cette promesse. S'il y a de la vie après celle-ci, je t'attendrai et te réserve un baiser empreint de toute la tendresse et l'amour que notre existence ne nous aura pas permis. Je te parlerai d'une voix telle que tu n'a jamais entendu et ferai tout pour t'offrir un monde meilleur qu'il n'a jamais été.

Les années passent et je pense toujours à toi.