Bonjour mon amour!

C'était à l'hiver 1983. Janvier. Réunis entre amis à la cafétéria de la polyvalente, j'entrevois de l'autre côté de la salle une magnifique jeune fille. C'est la plus belle que je n'aurai jamais la chance de rencontrer au cours de ma vie. Je suis au 5e secondaire. Tu en es à ta 3e année. Sans le savoir, tu allais devenir le plus grand amour de ma vie. L'amour qui allait se perpétuer, mais qui allait aussi se suspendre dans le temps comme un fruit qui ne serait jamais cueilli.
Je raconte ici, sous le couvert de l'anonymat, les péripéties d'un amour qui a traversé le temps. Après 27 ans, notre histoire se poursuit dans la plus grande discrétion. C'est une histoire comme on pourrait en voir au cinéma. Chacun de notre côté, nous avons, malgré nous, préservé la flamme d'un amour qui ne s'est jamais éteinte. Un grand secret que nos parents, nous familles, nos enfants et nos conjoints respectifs ne connaîtront peut-être jamais. Comme la souche d'un volcan qui brûle sous terre pendant que rien ne paraît en surface. Un amour brûlant de vie.

samedi 9 janvier 2010

Les baisers s'accumument

J’ai une petite fin de semaine prévu avec un bon ami. Il devrait arriver d’ici peu. En attendant, j’en profite pour te lancer ces quelques mots. J’ai terriblement hâte de te revoir.
Aujourd'hui, je m’ennuis beaucoup. Je me sens seul malgré les gens qui m’entourent. J’aimerais que tu sois là. Je me console en me disant que tu es en train de préparer ton retour. Il reste que j’ai hâte que tu arrives. Reviens vite. En un seul morceau.
Fais tes exercices correctement parce que tu dois te préparer à te faire serrer très fort. Je te prédis que se sera intense autant sur le plan physique que sentimental. J’ai du temps à reprendre. Soigne bien tes lèvres parce que les baisers s’accumulent. Je dirais même que ça commence à déborder. Hier soir, j’ai manqué me brûler les lèvres au 3e degré. En préparant le souper, je pensais à toi et je me disais que j’ai hâte de t’embrasser. Je m'imaginais que tu était là, et il s’en est fallu de peu que j’embrasse les chaudrons sur la cuisinière…;) Il est grand temps que tu reviennes.
Je t’embrasse.

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