Lorsque je revois le fil des événements, j'arrive à deux grandes conclusions. Formant une dualité à l'infini, ces conclusions sont contradictoires. D'une part, il y a les spéculations, les "si" j'avais fait ceci, "si" tu avais fait cela... D'autre part, il y a le vécu, son authenticité et la séquence des événements. Pourquoi faut-il que tout soit compliqué?
Premièrement, je dois dire que le silence a été dévastateur. Plus facile à dire après coup, mais à mon avis, c'était le pire scénario. Dans mes multiples spéculations, je me dis que notre histoire aurait pu être complètement différente. Ou encore qu'il y aurait eu une véritable fin, si tu avais :
- indiqué vouloir prendre une pause;
- dit vouloir prendre du temps pour laisser retomber la poussière;
- indiqué vouloir qu'on se revoit plus tard;
- mentionné que c'est fini;
- dit que tu ne m'aime pas;
- et si, et si, et si...
D'un autre point de vue, je fais le bilan de ce que nous avons discuté, de ce que nous avons fait, de la sincérité apparente et ressentie, de nos écrits et aussi d'une question d'argent. J'arrive à une conclusion opposée à la précédente en ce sens que tu étais toujours préoccupée par ce que je vivais. Il y a forcément quelque chose qui a déclenché ce changement drastique dans ton attitude. Sans explications, cette question demeure sans réponse.
Finalement, placés sur le fil du temps, tous les aspects positifs sont apparus dans les débuts de nos retrouvailles. Le côté négatif, que j'associe au silence, est arrivé à la fin. Je conclue que notre symphonie a introduit de belles notes et des mélodies enivrantes avant de se terminer par un immense silence. Froid et noir. Ce silence a une durée plus longue que les premières notes malgré que j'aie tenté en vain de prolonger notre symphonie. Mais la valeur d'un seul musicien ne peut pas égaler celle de l'orchestre que nous formions.
Malgré les difficultés des dernières années, je continue de croire que tu es l'amour de ma vie. Je l'ai dit, je l'ai écrit et je l'ai vécu. C'est un fait. Je souhaite seulement ne pas t'avoir fait vivre le même cauchemar que j'ai traversé.
Meurtri, amer mais pas fâché, et toujours ouvert pour toi malgré tout, je continue mon petit bonhomme de chemin en tentant de faire comme si de rien n'était. Je prie seulement que l'avenir m'apporte autre chose que des déceptions.
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