Bonjour mon amour!

C'était à l'hiver 1983. Janvier. Réunis entre amis à la cafétéria de la polyvalente, j'entrevois de l'autre côté de la salle une magnifique jeune fille. C'est la plus belle que je n'aurai jamais la chance de rencontrer au cours de ma vie. Je suis au 5e secondaire. Tu en es à ta 3e année. Sans le savoir, tu allais devenir le plus grand amour de ma vie. L'amour qui allait se perpétuer, mais qui allait aussi se suspendre dans le temps comme un fruit qui ne serait jamais cueilli.
Je raconte ici, sous le couvert de l'anonymat, les péripéties d'un amour qui a traversé le temps. Après 27 ans, notre histoire se poursuit dans la plus grande discrétion. C'est une histoire comme on pourrait en voir au cinéma. Chacun de notre côté, nous avons, malgré nous, préservé la flamme d'un amour qui ne s'est jamais éteinte. Un grand secret que nos parents, nous familles, nos enfants et nos conjoints respectifs ne connaîtront peut-être jamais. Comme la souche d'un volcan qui brûle sous terre pendant que rien ne paraît en surface. Un amour brûlant de vie.

mardi 1 novembre 2011

Je pensais à toi... Comme tout le temps d'ailleurs!

Mon amour depuis toujours,
Il y a un bon moment que je n’ai pas alimenté le blog. En fait, comme nous avions trouvé une façon de se parler, je n’avais plus d’idées pour le blog. Mais voilà que plus d’un mois a passé sans que j’aie de nouvelles de toi. Tu as cessé subitement de me laisser de petits mots d’amour. Malgré la distance qui nous sépare, je prenais plaisir à te lire tous les jours. Ça va bientôt faire deux ans que nous nous sommes réunis et jamais nous sommes restés sans nouvelles pendant aussi longtemps.
Nous avions convenu de toujours garder le contact quoi qu'il arrive. Je suis convaincu que tu m'aurais avisé de couper le contact si tu avais pu. Ce n'est pas ton genre de tout couper comme ça sans rien dire. C'est la raison pour laquelle je suis inquiet pour toi. J'espère que tu vas bien.
Il m'en passe des choses par la tête. J'imagine le pire pour toi. J'ai de la difficulté à t'imaginer vivre dans un climat de surveillance, que je compare facilement à celui vécu par des milliers de femmes arabes. L'image qui me vient facilement en tête, c'est comme au Taliban, des femmes qui se laissent dominer par leur mari par sécurité pour elles et leurs enfants. Ça dépasse l'entendement.
Je suis viré à l'envers avec ce qui arrive. Sans nouvelles pendant aussi longtemps, ça ne nous est jamais arrivé. Je déduis facilement que quelque chose soit arrivé, quelque chose d'anormal.
En arrivant hier soir, je pensais à toi. Comme tout le temps d'ailleurs. Je sais qu'il se passe quelque chose et je suis inquiet parce que je demeure sans nouvelles.
Tu me manques beaucoup. Je t'aime toujours. XXX

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