Avant de quitter le bureau, je sens comme un trop plein de tendresse et prends quelques minutes pour t’envoyer ces quelques mots. J’aimerais te dire à quel point j’apprécie chaque moment passé en ta compagnie. Les mots, les regards et les caresses que nous échangeons sont chargés de tendresse, vibrant d’intensité et évoquant une intime complicité. J’apprécie aussi chaque minute à rêvasser. Elles alimentent le brasier à la source d’un intense incendie et confirment mon désir de voir plus grand, d’aller plus loin. Comme Évangéline Bellefontaine s’est abandonnée à son Gabriel Lajeunesse, je déposerais volontiers sur ta bouche un baiser long comme la vie.
J’ose espérer que la vie nous permette de faire l’amour en paroles, en baisers, en regards, en sourires et en caresses encore longtemps. Malgré la tendresse de nos moments de complicité, dans mon cœur je sens une intense tempête. Les vents sont levés, les voiles baissées et je m’accroche à la proue priant que mon voilier ne s’échoue. Je me sens à la merci de l’amour et je suis parfois inquiet. Je me permets tout de même d’apprécier tous les petits moments qui passent en osant croire que notre histoire ne soit pas trop belle pour être vraie.
J’ai peine à croire à me sentir aimé. À chaque occasion où je t’entends me le murmurer, je sens un pincement. C’est comme si la réalité me rattrapait, que je n’avais pas les bras assez grands pour accepter ce cadeau. Je suis amoureux et je me sens parfois coupable tellement je croyais que ça ne m’était plus accessible. Mais, si je devais vraiment trouver une coupable, se serait toi, forcément.
Appuyé des pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare, mon amour depuis toujours, coupable d’avoir un effet sans précédent sur moi et vous condamne à être aimée aussi longtemps que vous le souhaitez.
Je t’aime.
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