J'espère que tu te portes bien. Je suis heureux d'entendre que tout semble aller pour le mieux pour toi. En ce qui me concerne, je dirais que l'année 2014 n'est pas ma meilleure. Heureusement, le temps arrange les choses. Le point positif, c'est que chaque jour, je me sens un peu plus serein. Ces quelques mots écrits dans une phrase peuvent sembler anodins mais, comme je les vis au jour le jour, je peux te dire qu'il est beaucoup plus facile de les écrire.
Enfin, je respire... Tu dois aussi traverser des périodes où les mois passent plutôt vite. À d'autres moments, c'est une autre histoire. Ces derniers temps, j'ai eu l'opportunité de compter chaque jour, attendant que le soleil du jour de libération se lève. Maintenant, j'y suis. Il n'y a pas si longtemps, tu me disais que "c'est comme une peine d'amour". Pour ma part, je te confirme que c'est une peine d'amour. Mais voilà que le gros de la tempête est passé. Je me réjouie. Il n'est pas trop tôt.
Ce matin, je lisais un commentaire de Michèle sur ton Facebook. Évidemment, je n'ai pu m'empêcher d'admirer la nouvelle photo que tu venais de publier. Je mentirais si je disais que je n'ai eu aucun pincement au coeur. Toujours aussi belle, ton effet se fait encore sentir. Cesseras-tu un jour de me faire cet effet?
Dans les derniers mois, le plus difficile a été de vivre dans le plus grand secret. Je suis passé par toute une gamme d'émotions et, toujours livré à moi-même. Personne à qui me confier ou demander conseil. C'était très éprouvant. Il m'arrive de penser que le sort aurait été différent s'il avait été question d'une banale histoire de fesses, et aujourd'hui tout irait pour le mieux, pour moi, sans autre égard.
N'empêche que je n'ai aucuns regrets.
Dans quelques jours se sera ton anniversaire. Je t'embrasse. XXX
Voici les MOts que la Raison ne peut expliquer pour exprimer un AMOUR, grand, qui défie les années, et pour lequel on peut y ajouter un "S" pour exprimer au pluriel les années qui passent mais encore, pour le Secret. Les mots arrivent à des moments que je ne choisis pas. Voici mon recueil de mots que tu consulteras à ta guise. Ils te rappelleront que j'ai toujours une pensée pour toi, quoi qu'il arrive.
Bonjour mon amour!
C'était à l'hiver 1983. Janvier. Réunis entre amis à la cafétéria de la polyvalente, j'entrevois de l'autre côté de la salle une magnifique jeune fille. C'est la plus belle que je n'aurai jamais la chance de rencontrer au cours de ma vie. Je suis au 5e secondaire. Tu en es à ta 3e année. Sans le savoir, tu allais devenir le plus grand amour de ma vie. L'amour qui allait se perpétuer, mais qui allait aussi se suspendre dans le temps comme un fruit qui ne serait jamais cueilli.
Je raconte ici, sous le couvert de l'anonymat, les péripéties d'un amour qui a traversé le temps. Après 27 ans, notre histoire se poursuit dans la plus grande discrétion. C'est une histoire comme on pourrait en voir au cinéma. Chacun de notre côté, nous avons, malgré nous, préservé la flamme d'un amour qui ne s'est jamais éteinte. Un grand secret que nos parents, nous familles, nos enfants et nos conjoints respectifs ne connaîtront peut-être jamais. Comme la souche d'un volcan qui brûle sous terre pendant que rien ne paraît en surface. Un amour brûlant de vie.
Je raconte ici, sous le couvert de l'anonymat, les péripéties d'un amour qui a traversé le temps. Après 27 ans, notre histoire se poursuit dans la plus grande discrétion. C'est une histoire comme on pourrait en voir au cinéma. Chacun de notre côté, nous avons, malgré nous, préservé la flamme d'un amour qui ne s'est jamais éteinte. Un grand secret que nos parents, nous familles, nos enfants et nos conjoints respectifs ne connaîtront peut-être jamais. Comme la souche d'un volcan qui brûle sous terre pendant que rien ne paraît en surface. Un amour brûlant de vie.
jeudi 18 septembre 2014
dimanche 15 juin 2014
Accepter le rejet
Ma belle Sylvie. Malgré qu'il ne passe pas une seule journée sans que je ne pense à toi, il y a un moment que je n'ai pas donné de nouvelles. C'était volontaire, pour me protéger et m'aider à traverser le désert. Tu peux comprendre que, compte tenu des circonstances, j'aie préféré demeurer muet pour un certain temps.
C'est que tout ne se passe pas de façon facile, je dois avouer. Mais j'arrive à passer au travers. Je me dis que le temps arrivera à effacer la peine. Pour le moment, j'apprends encore à vivre avec.
Je suis complètement sidéré. Je n'arrive pas à concevoir de me retrouver à vivre une telle peine. Plus que je ne l'avais jamais imaginé, les sentiments sont forts. J'ai besoin d'analyser la situation de façon rationnelle pour traverser ce deuil. Je finis par y arriver, mais non sans effort.
Je me répète constamment que ça vaut surement mieux ainsi, que nous n'étions pas vraiment fait l'un pour l'autre, que tu n'es pas la personne que j'avais imaginée, que mes sentiments ne sont pas vraiment authentiques, etc. Comme tu vois, je commence à peine à accepter le rejet. Pas facile puisque je m'étais construit un beau grand château de carte. Il m'arrive de croire que ça m'aiderait si je pouvais t'en vouloir, te détester, et si je pouvais te lancer les blâmes. Mais non. Ça ne marche pas sur commande. Je me dis que la vie est construite à partir de nos choix et je ne peux pas suspendre ma vie dans l'attente, par choix. Dans les faits, tu as fait ton choix et je demeure convaincu que tu as choisi ce qu'il y a de mieux pour toi. Il m'arrive de penser que je n'ai jamais été une option pour toi, mais une aventure passagère pour satisfaire tes besoins.
Notre histoire est particulière. Elle a pris racine dans notre jeunesse, traversé le temps et les épreuves. Elle m'a fait vivre des moments extraordinaires, d'une incomparable intensité. Elle demeurera à jamais dans mes souvenirs les plus profonds. Mais la suite ne m'appartient plus, je dois passer à autre chose. Je dois vivre avec ou sans toi.
Je te souhaite tout le bonheur que tu désires. Maintenant, c'est à moi de construire le mien.
C'est que tout ne se passe pas de façon facile, je dois avouer. Mais j'arrive à passer au travers. Je me dis que le temps arrivera à effacer la peine. Pour le moment, j'apprends encore à vivre avec.
Je suis complètement sidéré. Je n'arrive pas à concevoir de me retrouver à vivre une telle peine. Plus que je ne l'avais jamais imaginé, les sentiments sont forts. J'ai besoin d'analyser la situation de façon rationnelle pour traverser ce deuil. Je finis par y arriver, mais non sans effort.
Je me répète constamment que ça vaut surement mieux ainsi, que nous n'étions pas vraiment fait l'un pour l'autre, que tu n'es pas la personne que j'avais imaginée, que mes sentiments ne sont pas vraiment authentiques, etc. Comme tu vois, je commence à peine à accepter le rejet. Pas facile puisque je m'étais construit un beau grand château de carte. Il m'arrive de croire que ça m'aiderait si je pouvais t'en vouloir, te détester, et si je pouvais te lancer les blâmes. Mais non. Ça ne marche pas sur commande. Je me dis que la vie est construite à partir de nos choix et je ne peux pas suspendre ma vie dans l'attente, par choix. Dans les faits, tu as fait ton choix et je demeure convaincu que tu as choisi ce qu'il y a de mieux pour toi. Il m'arrive de penser que je n'ai jamais été une option pour toi, mais une aventure passagère pour satisfaire tes besoins.
Notre histoire est particulière. Elle a pris racine dans notre jeunesse, traversé le temps et les épreuves. Elle m'a fait vivre des moments extraordinaires, d'une incomparable intensité. Elle demeurera à jamais dans mes souvenirs les plus profonds. Mais la suite ne m'appartient plus, je dois passer à autre chose. Je dois vivre avec ou sans toi.
Je te souhaite tout le bonheur que tu désires. Maintenant, c'est à moi de construire le mien.
mardi 18 mars 2014
Pas facile
Les derniers mois ont été très intenses. Je suis encore sous le choc, j'avoue. J'aurais tellement envie de tout laisser derrière moi. Je quitterais tout. Le plus loin serait le mieux.
Les effets se font sentir jusque dans mon travail. Il se passe quelque chose. Mais bon...! J'arriverai bien à passer au travers.
J'espère que tu te portes bien. Mieux que moi, je veux dire.
Je pense à toi à tous les jours.
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