Le 23 octobre 2013 à 17h va demeurer mémorable. Ces 15 minutes sont maintenant inscrite à notre histoire comme la bataille des Plaines d'Abraham à celle du Québec. J'ai eu le coeur qui palpitait pendant plus d'une heure, entre 16h à 17h. Au moment où je t'ai aperçue sur le trottoir, j'ai cru que j'allais m'évanouir. J'entendais chaque battement de mon coeur tellement ils étaient fort. Que d'émotions.
Tu sais quoi? J'avais un malaise. Après, j'ai constaté que j'avais revisité les mêmes émotions qu'au temps de la polyvalente. C'est fou, non? J'avais tellement à dire et si peu de temps à la fois. Tout à coup, en ouvrant la portière de ton auto, j'étais complètement démuni comme le jeune ado, trop constipé par la gène, qui demeure incapable d'aborder les vraies affaires. Je me sentais pas mal "nouille", disons maintenant les vraies affaires.
Qu'importe, je crois que ma maladresse a permis de réserver des mots et un langage que tes oreilles et ton coeur n'étaient pas disposées à décoder. En économisant ma salive, les quelques secondes de silence parsemées ici et là m'ont permis de constater la présence d'un malaise chez toi aussi. Est-ce le résultat d'un effet "miroir" dû à ma fébrilité, un réel embarras, l'effet de surprise ou un trop plein d'émotions? Toi seule pourrait le confirmer.
Le chemin du retour était amer. J'avais le coeur gros, avec le sentiment que mon château s'est effondré au premier coup de vent. C'est vrai, comme tu le disais, "nous avons vécu de très beaux moments". C'est vrai, comme tu le soulignais, qu'il ne se passe pas une seule journée sans que j'aie une pensée pour toi. J'ajoute que le résultat au 23 octobre 2013 me laisse un goût tout aussi amer que l'authenticité des précédentes vérités.
Pendant nos rencontres antérieures, nous avons profité de la vague. Tout une vague, j'en conviens. Du moins en ce qui me concerne, j'en ai largement profité. Je jugeais que la vie m'apportait enfin ce que je n'espérais plus. C'était un cadeau venu directement du ciel. Vraiment! Aujourd'hui, j'ai l'impression de cette vague a tout emporté avec elle. J'ai spontanément quitté une femme et mis un terme à une relation. J'ai préféré ne plus m'investir dans cette relation et la laisser tomber pour me concentrer sur un amour plus intense et qui me semblait tellement plus vrai.
Ensuite, le silence prolongé a fait en sorte que je me suis laissé emporter dans une nouvelle relation. Mais cette fois, l'intensité n'y est pas. Qu'importe, celle-ci n'allait pas durer de toutes façons. C'était temporaire, profitable dans les circonstances et, sans engagement émotionnel, il serait plus facile pour moi d'y mettre fin. Au final, je vais être impliqué dans un tunnel de tempêtes, dans une autre séparation et le bout du tunnel me semble si loin avant d'atteindre enfin un rayon lumière.
Je ne dis pas tout ceci pour te faire des reproches. Au contraire. Je suis le seul à qui je peux les adresser. Ces mentions, je les fais pour les constats, pour démontrer que la vague, je la vois maintenant comme un tsunami. Surfer sur cette vague a été des plus enivrant. Mais à son retrait, c'est la désolation, un dégât inespéré. C'est moche.
J'arriverai bien à accepter le résultat. Pour le moment, c'est tellement difficile. J'ai l'impression de devoir vivre le deuil le plus pénible jamais rencontré. Je trouve ça difficile.
Comme toujours, comme un seul homme devant l'éternité, j'affronte la vie en désespoir de cause. Peu d'espoir dans mon baluchon. Encore, je m'y suis pris le coeur au piège. Pourtant. Il est sacrément temps que tout ça s'arrête. J'en ai mon saoul. Je commence à envier ceux qui se foutent du monde, qui pigent pour leur seul plaisir sans jamais se soucier d'autrui. J'envie Lucifer qui rappelle constamment à Jésus la stupidité et le caractère tellement éphémère de son message.
Je suis révolté. Il est temps que je m'arrête.
Toujours amoureux, mais amer. XXX
Voici les MOts que la Raison ne peut expliquer pour exprimer un AMOUR, grand, qui défie les années, et pour lequel on peut y ajouter un "S" pour exprimer au pluriel les années qui passent mais encore, pour le Secret. Les mots arrivent à des moments que je ne choisis pas. Voici mon recueil de mots que tu consulteras à ta guise. Ils te rappelleront que j'ai toujours une pensée pour toi, quoi qu'il arrive.
Bonjour mon amour!
C'était à l'hiver 1983. Janvier. Réunis entre amis à la cafétéria de la polyvalente, j'entrevois de l'autre côté de la salle une magnifique jeune fille. C'est la plus belle que je n'aurai jamais la chance de rencontrer au cours de ma vie. Je suis au 5e secondaire. Tu en es à ta 3e année. Sans le savoir, tu allais devenir le plus grand amour de ma vie. L'amour qui allait se perpétuer, mais qui allait aussi se suspendre dans le temps comme un fruit qui ne serait jamais cueilli.
Je raconte ici, sous le couvert de l'anonymat, les péripéties d'un amour qui a traversé le temps. Après 27 ans, notre histoire se poursuit dans la plus grande discrétion. C'est une histoire comme on pourrait en voir au cinéma. Chacun de notre côté, nous avons, malgré nous, préservé la flamme d'un amour qui ne s'est jamais éteinte. Un grand secret que nos parents, nous familles, nos enfants et nos conjoints respectifs ne connaîtront peut-être jamais. Comme la souche d'un volcan qui brûle sous terre pendant que rien ne paraît en surface. Un amour brûlant de vie.
Je raconte ici, sous le couvert de l'anonymat, les péripéties d'un amour qui a traversé le temps. Après 27 ans, notre histoire se poursuit dans la plus grande discrétion. C'est une histoire comme on pourrait en voir au cinéma. Chacun de notre côté, nous avons, malgré nous, préservé la flamme d'un amour qui ne s'est jamais éteinte. Un grand secret que nos parents, nous familles, nos enfants et nos conjoints respectifs ne connaîtront peut-être jamais. Comme la souche d'un volcan qui brûle sous terre pendant que rien ne paraît en surface. Un amour brûlant de vie.
jeudi 24 octobre 2013
mercredi 2 octobre 2013
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