J'ai encore rêvé à toi. Il était 4h30 et ça m'a sorti de mon sommeil. En me réveillant, nous étions en train de nous enlacer et on se serrait si fort dans les bras l'un et l'autre. C'était vraiment intense. Je n'ai pas réussi à fermer l'oeil du reste de la nuit. Je me demande pourquoi ça m'arrive comme ça. Pourtant, jamais j'arrive à me rappeler mes rêves. Mais celui-ci m'a complètement sorti de mon sommeil.
Les mots me manquent pour décrire les sentiments qui me traversent et me transpercent. Ils sont très présents et très intenses. Chaque fois, je me dis que c'est pas normal. Que je ne suis pas normal. Mais pourtant, je n'y peux rien. C'est là, présent et je n'y peux rien.
Ce soir je suis seul. Je prends un verre en écoutant quelques notes de musique. Je me sens bien. Je pense à toi, à nous. À ce que nous étions, ce que nous avons fait et ce que nous sommes devenus, et ce que nous deviendrons.
Je dois te dire que tu es la personne qui m'a fait le plus de bien malgré la courte période de temps que nous avons partagé. Je n'ose pas imaginer ce que 20 ans de complicité nous aurait insufflés. L'intensité de nos moments est, elle aussi, très évocatrice. Si les moments de notre adolescence ont été marquants à leur façon, notre relation a pris une nouvelle tangente à partir du moment où tu as pris la décision de me contacter. Un instant que je n'oublierai jamais, comme tous les moments que nous avons passés ensemble. Je ne peux m'empêcher de rêver que la vie ne nous permette pas de vivre d'autres moments semblables. N'empêche, je conçois que tu as fait un choix. En apparence, du moins. Mais, après tout ce temps, si ton choix avait été différent, tu m'aurais fait signe. Je le sais. Les moyens de communiquer sont tellement accessibles; courriel, téléphone, texto, Facebook, ta soeur Michèle. Ton silence parle très fort. Il est évocateur. Tristement évocateur.
Mon coeur demeure ouvert pour toi. Comme il l'a toujours été. Je donnerais tout pour toi. La moindre pensée de toi me comble de bonheur. Parfois, je me sens triste, je dois avouer. La tristesse arrive au moment où je réalise que nous sommes séparés et que nous n'aurons probablement jamais la chance de nous réunir à nouveau. C'est la tristesse qui vient me rappeler que nous n'aurons probablement plus jamais la chance de consommer notre amour.
Je respecte ton choix. Difficilement, j'avoue. Mais je comprends que tu veuilles investir dans ta petite famille. Elle a été solidement affectée par nos ébats. J'ose espérer que vous vous en remettez bien, malgré tout.
Je te souhaite tout le bonheur que tu souhaites. Je t'en souhaite davantage que celui que j'aurais pu t'apporter. Si tu crois que je t'en veux, tu te trompes. Tu étais pardonnée avant même y avoir pensé.
Je t'aimerai toujours, je le sais. Je crois que tu le sais aussi. La prochaine fois que tu t'offriras un verre de vin, porte un toast à notre amour, à la vie qui nous a permis de se rapprocher et de s'aimer pour toujours, indépendamment de épreuves qui se dressent, des blessures que nous subissons. Ça, personne ne peut le comprendre. Personne ne peut le voler. Ça nous appartient. Pour la vie.
Je t'aimerai toujours. XXX
Voici les MOts que la Raison ne peut expliquer pour exprimer un AMOUR, grand, qui défie les années, et pour lequel on peut y ajouter un "S" pour exprimer au pluriel les années qui passent mais encore, pour le Secret. Les mots arrivent à des moments que je ne choisis pas. Voici mon recueil de mots que tu consulteras à ta guise. Ils te rappelleront que j'ai toujours une pensée pour toi, quoi qu'il arrive.
Bonjour mon amour!
C'était à l'hiver 1983. Janvier. Réunis entre amis à la cafétéria de la polyvalente, j'entrevois de l'autre côté de la salle une magnifique jeune fille. C'est la plus belle que je n'aurai jamais la chance de rencontrer au cours de ma vie. Je suis au 5e secondaire. Tu en es à ta 3e année. Sans le savoir, tu allais devenir le plus grand amour de ma vie. L'amour qui allait se perpétuer, mais qui allait aussi se suspendre dans le temps comme un fruit qui ne serait jamais cueilli.
Je raconte ici, sous le couvert de l'anonymat, les péripéties d'un amour qui a traversé le temps. Après 27 ans, notre histoire se poursuit dans la plus grande discrétion. C'est une histoire comme on pourrait en voir au cinéma. Chacun de notre côté, nous avons, malgré nous, préservé la flamme d'un amour qui ne s'est jamais éteinte. Un grand secret que nos parents, nous familles, nos enfants et nos conjoints respectifs ne connaîtront peut-être jamais. Comme la souche d'un volcan qui brûle sous terre pendant que rien ne paraît en surface. Un amour brûlant de vie.
Je raconte ici, sous le couvert de l'anonymat, les péripéties d'un amour qui a traversé le temps. Après 27 ans, notre histoire se poursuit dans la plus grande discrétion. C'est une histoire comme on pourrait en voir au cinéma. Chacun de notre côté, nous avons, malgré nous, préservé la flamme d'un amour qui ne s'est jamais éteinte. Un grand secret que nos parents, nous familles, nos enfants et nos conjoints respectifs ne connaîtront peut-être jamais. Comme la souche d'un volcan qui brûle sous terre pendant que rien ne paraît en surface. Un amour brûlant de vie.