Bonjour mon amour!

C'était à l'hiver 1983. Janvier. Réunis entre amis à la cafétéria de la polyvalente, j'entrevois de l'autre côté de la salle une magnifique jeune fille. C'est la plus belle que je n'aurai jamais la chance de rencontrer au cours de ma vie. Je suis au 5e secondaire. Tu en es à ta 3e année. Sans le savoir, tu allais devenir le plus grand amour de ma vie. L'amour qui allait se perpétuer, mais qui allait aussi se suspendre dans le temps comme un fruit qui ne serait jamais cueilli.
Je raconte ici, sous le couvert de l'anonymat, les péripéties d'un amour qui a traversé le temps. Après 27 ans, notre histoire se poursuit dans la plus grande discrétion. C'est une histoire comme on pourrait en voir au cinéma. Chacun de notre côté, nous avons, malgré nous, préservé la flamme d'un amour qui ne s'est jamais éteinte. Un grand secret que nos parents, nous familles, nos enfants et nos conjoints respectifs ne connaîtront peut-être jamais. Comme la souche d'un volcan qui brûle sous terre pendant que rien ne paraît en surface. Un amour brûlant de vie.

lundi 15 mars 2010

Ton seul regard suffit

Dès les premiers moments de nos rencontres, ton seul regard suffit à me troubler. Les yeux fermés, le souffle court je tente de renverser toutes ces années perdues dans une seule étreinte. Ma langue parcours tes lobes avant que mon nez cherche ton parfum au creux de ton cou. Je découvre la féline qui sommeille en toi. Je baigne dans un nuage de bonheur lorsque tes bras m’enlacent et m’étreignent au point de faire jaillir une larme de joie. Difficile de croire qu'une si petite goutte renferme autant d’amour refoulé depuis trop longtemps. Un amour fou, incontrôlable.
J’aime te prendre dans mes bras, t’embrasser. Le contact de nos lèvres m’excite comme si il y avait un lien direct avec mon sexe. Laisse-moi te couvrir de baisers humides des pieds à la tête ne laissant derrière aucune parcelle de ta peau. Je ne veux jamais regretter ce baiser que je ne t’aurais pas donné. Et laisse mes lèvres chercher le trophée de désir que tu caches sous la dentelle. Laisse-les te porter jusqu’à ce que retentisse le plaisir ultime, sans retenue, à l’orgasme fort et puissant, jusqu’au bout de la nuit.
J’aime quand tu déposes des baisers sur mon abdomen jusqu'à mon membre érigé en militaire au garde-à-vous, prêt au combat. Enrobé de tes mains, tu l’envahis de tes lèvres jusqu’à me faire gémir de compassion et de plaisir. Et quand tu montes sur moi dans une communion des sexes, offrant tes seins en appât au désir jusqu’à ce que j’expulse l’essence de mon plaisir, et jusqu’aux spasmes de sa petite mort.
J’aime quand nos corps s’éveillent dans la douceur du matin de notre petit nid d’amour. Et quand nos sens somnolent encore aux petites heures, savourant chaque seconde, pendant que ma main caresse tes courbes abandonnées dans les draps blancs. J’aime aussi découvrir les traces laissées par une nuit brûlante de désir, de plaisir et d’amour, dans les boucles de tes cheveux.
J’aime me perdre dans tes yeux espérant y trouver le moment précis de notre prochaine rencontre. Parce que ton seul regard suffit à me troubler.

mercredi 3 mars 2010

Notre symphonie de l'amour

J’ai de la difficulté à trouver les mots pour te décrire ce qui se passe en moi quand on fait l’amour. Quand j’y pense, c’est la même chose que toi, j’ai des sourires, je rêvasse. C’est tellement intense. Je trouve ça décevant d’être contraint à résumer tout ce que je ressens dans un « je t’aime ».
Hors mis l’excitation que tu provoques chez moi, et il y a de quoi être excité à faire l’amour avec la plus belle femme du monde, j’aime me fondre en toi. J’aime que nous fassions un. Je n’ai jamais ressenti ça avant. Quand j’y pense, j’ai envie de pleurer tellement c’est intense.
Je me sens tout drôle. C’est comme si je n’avais jamais aimé avant. Et pourtant. L’amour que je ne pensais plus accessible me frappe tellement fort. Je flotte. Et je souhaite plus que tout au monde que je n’aie pas à payer pour ça, à avoir encore une fois le cœur brisé. Parfois, j’ai peur.
J’aime quand mes lèvres caressent les parties de ton corps. Je n’ai pas encore tout exploré mais ça ne saurait tarder. J’aime te caresser, t’embrasser, te serrer dans mes bras. J’aime te démaquiller et te faire friser pendant qu’on fait l’amour. Tu es belle. La plus belle. La plus belle frisée démaquillée du monde. Tes caresses et tes jeux de langue me virent à l’envers. Ta bouche sur mon sexe me fait exploser d’amour.
Laisse-moi t’embrasser aussi longtemps que possible. Et laisse-moi te murmurer comme je t’aime pour la vie. Je souhaite que notre amour s’épanouisse dans tous les gestes du quotidien.
Tout ceci est difficile à saisir dans un « je t’aime » lancé comme ça. Mais ces « je t’aime » ne sont que des résumés d’un amour grand. « Je t’aime » ne peut pas se contraindre à une parole lancée comme ça parce qu’il se traduit inévitablement dans toutes autres facettes de la vie. Toutes les caresses, tous les murmures et tous les regards sont des « je t’aime ». Et quand je te dis que je t’aime, c’est simplement une note à notre grande symphonie de l’amour.
Je t’aime.

lundi 1 mars 2010

Celui qui me fait vidrer

Écrit de la main de celle qui me vire le cœur à l’envers :
« Je te veux pour moi seule mais je ne suis même pas libre pour toi seul, ça me blesse tellement de te faire vivre cela. C’est pas évident de tout laisser du jour au lendemain, une relation qui n’a pas de conflit, juste la routine et la stabilité. J’ai l’impression de connaître la fin de cette histoire.
Tu es là, mon prince charmant, celui qui me fait vibrer. J’ai l’impression d’être retournée 25 ans en arrière en une seule journée. Je n’ai aucune explication, je ne comprends moi-même ce qui arrive, c’est tellement irréel. On pourrait en faire un roman d’amour et se serait un best seller.
Il y a une volonté au fond de mon cœur qui me pousse à m’accrocher à toi pour toujours. L’amour que j’ai pour toi est tellement fort, tu es doux, tranquille, tu m’attires comme un aimant. J’aime quand tu me serres dans mes bras, j’aime t’embrasser. Je deviens sexuellement incontrôlable. Je me sens bien couchée contre toi. J’adore tes yeux, ta bouche, tes lèvres, j’aime savourer chaque seconde en ta présence.
À défaut d’être avec toi ce soir, j’espère que ces quelques mots te réchaufferont le cœur. Tu es mon trésor que je ne veux pas perdre.
Je t’aime. XXX »

Mon corps en ébullition

Écrit de la main de celle qui me vire le cœur à l’envers :
« Mon incroyable amour d’adolescence,
Depuis le jour où je t’ai retrouvé, ma vie a complètement changé. J’ai les sentiments tellement mélangés. Je suis la plus heureuse de toutes les filles de la terre. En même temps, je suis triste car je ne peux pas aller te rejoindre tout de suite et ça me fait tellement mal. L’intérieur de mon corps est constamment en ébullition. Voilà ce qui explique tout le débalancement qui m’est arrivé. On ne peut s’imaginer ce qu’est un débalancement hormonal jusqu’à ce que ça nous frappe. Comme un coup de fouet, comme le disait la cartomancienne. J’aime mieux dire; un coup de foudre.
Tu sais, ce que tu me fais, on dirait que j’ai retrouvé la moitié qu’il me manquait. Je veux me souder à toi pour toujours et ne plus jamais me séparer cette moitié de cette moitié que j’ai retrouvée. Je te trouve tellement beau. Ta voix me fait frissonner. Ton regard m’éblouit. Tu me fais perdre tous mes moyens. Je suis sans aucun doute très amoureuse de toi.
Je t’aime… »